Rabat, la capitale administrative du Maroc
Rabat est une des quatre villes impériales du Maroc, conserve des vestiges impressionnants, comme ses longues murailles, la multitude de colonnes de la mosquée Yacoub el-Mansour et surtout la tour Hassan.
La capitale administrative, est connue, côté historique, par son ancienne médina, la kasbah des Oudayas et la nécropole du Chellah.
Les trois monuments historiques sont protégés par d’imposants remparts. La vieille ville se caractérise par son tracé rectiligne. Vous pouvez y pénétrer par plusieurs portes , la plus connue est la porte Bab El Had.
Une autre rue à ne pas manquer, celle dites de Consuls. Elle abritait, auparavant, les résidences des représentants des nations étrangères. Actuellement, elle est investie par les artisans, qui s’ingénient à faire valoir leur savoir-faire sous vos yeux.
Une autre rue, et pas des moindres, la rue Tarik El Marsa. Longeant la muraille des Andalous, elle propose elle aussi un panorama complet des savoir-faire exercés depuis des siècles. N’a-t-on pas dit que chaque rue de l’ancienne médina de Rabat a une histoire à raconter ?
Rabat étant une ville administrative, elle ne compte pas beaucoup de quartiers commerciaux mais beaucoup de quartiers résidentiels. Géographiquement les quartiers s´étalent comme suit :
Le cœur de la ville est constitué de trois quartiers : la Medina (centre historique), les Oudayas et Hassan, tous deux situés à la rencontre du Bouregreg et de l’océan Atlantique.
A l’ouest, et en longeant les bords de mer, on retrouve une succession de quartiers : D’abord, aux alentours des remparts, les quartiers anciens de l’Océan et des Orangers (populaire et classe moyenne). Au delà, une succession de quartiers majoritairement populaires : Diour Jamaa, Akkari, Yacoub El Mansour, Massira et Hay el Fath sont les principaux quartiers de cet axe. Hay el Fath, qui clôt cette succession, évolue vers une fréquentation de type classe moyenne.A l´est, en longeant le Bouregreg, on retrouve les quartiers de Youssoufia, Douar el Hajja, Mabella, Taqaddoum, Hay Nahda, Aviation, Romani (classes populaires et moyennes). Entre ces deux axe, en allant du Nord au Sud, on retrouve 3 principaux quartiers (classe moyenne à très aisée) : Agdal (quartier d’immeubles très vivants mélangeant les fonctions résidentielles et commerciales, majoritairement à destination des classes moyennes à aisées), Hay Riad (quartier aisé de villas qui a connu un sursaut de dynamisme depuis les années 2000), et Souissi (quartier très aisé, majoritairement résidentiel). En périphérie de Souissi, dans la continuité, le quartier des Ambassadeurs. Ces quartiers, caractérisés par une urbanisation en vastes plans, aérée, souvent boisée, éloignée des brumes de l’océan, contrastent avec les îlots plus resserrés et denses qui les encerclent.
Les habitants de Rabat utilisent largement un réseau de transports en commun constitués de bus et de Tramways, gérés par la société Stareo, filiale de Véolia. Le prix des parkings, très élevé, ainsi que la difficulté de trouver une place et les bouchons découragent l’usage de la voiture. Une ligne ferroviaire électrifiée à double voie relie Rabat aux villes voisines de Salé et de Casablanca ; elle est empruntée pour les trajets à courte distance par le RER en direction de Témara, Bouqnadel et Salé, tandis que la majorité des habitants faisant la navette entre Casablanca et Rabat empruntent le TNR (train navette rapide) qui assure une desserte en une heure avec une fréquence à la demi-heure. Rabat comporte deux gares : Rabat-Ville dans la ville nouvelle et Rabat-Agdal. Les personnes habitant en lointaine banlieue utilisent généralement leur véhicule personnel pour rejoindre le réseau urbain.
Rabat partage avec Salé l’Aéroport international Rabat – Salé d´une capacité de 3,5 millions de passagers dont le trafic monte à 540 000 passagers.
Le climat de la ville est un climat de type méditerranéen agréable toute l’année aux 4 saisons bien marquées. Les hivers sont frais et pluvieux avec des minimas nocturnes pouvant descendre en dessous de 5 °C et des journées agréables autour de 18 °C. Les gelées sont exceptionnelles. Les étés sont chauds mais sans être étouffants, tempérés largement par la brise de l’océan avec des maximas diurnes dépassant rarement les 30 °C et des nuits toujours fraîches où l’humidité de l’air océanique se fait nettement ressentir. Principalement au printemps et en été, s’invite parfois le Chergui, vent du désert sec et brûlant soufflant de l’Est qui fait brusquement monter la température parfois au dessus des 40 °C rarement pendant plus de 2 journées successives avant un retour de la brise océanique d´ouest.
Outre les lacs, l’arrière pays de rabat est riche en jardin et forêts. A 12 km au nord de Rabat, sont installés les jardins de Sidi Bouknadel. Vous y trouvez des plantes exotiques du monde entier plantées sur 4 hectares.
Sans oublier les jardins situés au sein des deux villes. La balade bucolique peut se poursuivre dans la forêt de la Maamora, poumon vert de la région. S’étendant sur 134.000 hectares, cette forêt est composée essentiellement des eucalyptus, chênes-lièges et autres pins d’Alep. Les chênes-lièges composent également La Forêt Mkhinza dans la commune rurale de Sidi Yahya Zaër.
Et ce n’est pas tout. La région comprend une forêt considérée comme un site d’intérêt biologique et écologique (SIBE). C’est la forêt Al Harcha. Située sur le plateau d’Oulmès, elle s’étend sur 3700 hectares. On y trouve des chênes liège, typiques de la région, mais aussi des thuyas, des chênes verts ou encore des arganiers.
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